Description du projet
Un quartier en rénovation urbaine
Cet ancien quartier est en plein renouvellement. Démolition, reconstruction, création d’un parc urbain, reconstruction d’une école. Ce site fait l’objet d’un vaste programme de reconquête écologique et se veut moteur sur la question des valorisations de sols vivants.
Une étude agronomique, géologique, pédologique
L’étude a pour objectif d’avoir une vision large sur la question des sols: quel contexte géologique, quelles structures pédologiques, quels faciès suivant quel agencement? Quels sont les dynamiques pédologiques? Existe-t-il de la vie dans les sols actuels? Le travail comprend un phase de terrain (sondages, observation, prélèvements, analyses laboratoire) et la compilation sous SIG de données d’étude de sol pré-existantes y compris études pollutions et géotechniques. L’étude s’achève par la définition d’enjeux sur la revalorisation des différents faciès observés, l’idée étant de donner au projet l’opportunité de se passer de terres végétales et de constituer des substrats de plantation avec des sols recyclés, amendés, renaturés et revitalisés. Cette étude cadre et lance la démarche d’économie circulaire des matériaux de sols.
Le sol dans sa relation à la biodiversité: renaturation
Sans sol vivant, pas de biodiversité ni de nature en ville.
La commande est double. Un regard sur les sols tout autant qu’un regard sur la biodiversité et son retour. Comment les sols pourront être moteur d’une renaturation urbaine? L’écosystème du site et son encaissant (TVB) sont étudiés et mis en relation avec toutes les données acquises sur les sols.
Parmi toutes nos observations sur le sol et sa relation au vivant, signalons les magnifiques systèmes d’incorporation de matière organique par les vers de terres anéciques que nous avons pu observer. Ces vers entretiennent ici, malgré des faciès de sols à texture sableuse peu favorables peur eux, une symbiose parfaitement visible avec la flore en place et contribuent à rendre ces sols propices au développement d’une nature urbaine. Le potentiel d’une relation stable et durable entre faune du sol et biodiversité hors sol est avéré, reste aujourd’hui à le valoriser dans un projet de renaturation comme nous les pratiquons.
